
Tu es grande comme un 1er novembre, tu es jeune comme un 5 juillet, et dorénavant tu es belle comme un 22 février. Algérie, tu seras libre comme un 1er mars et toutes les journées qui suivront.
Entends-tu ? Là, juste là. Ce bruit, ce murmure, ce fracas. Ce vent de liberté qui souffle fort sur toi. Respire-le à pleins poumons. Ce sont des youyous, ce sont des slogans, ce sont des cris, des hurlements de joie, des pieds qui battent le pavé, c’est la liesse de tes filles, de tes fils. C’est ce peuple que tu as enfanté. Maintenant, c’est lui qui accouche de son destin.
Entends-tu ? C’est ce peuple qu’on a voulu faire te tourner le dos. Mais c’était ignorer tout ce que vous vous êtes donné. Il a souffert, longtemps souffert, puis il t’a libérée et de nouveau souffert sans jamais t’abandonner. Tu l’as comblé de richesses, tu lui as donné ta terre, fertile, puissante, généreuse. Tu l’as éduqué, instruit, guidé…
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